Camille Cau

Danseuse et chorégraphe, Camille a commencé son apprentissage dans plusieurs écoles Francaises (Rosella Hightower , RIDC..) , après un passage par les Beaux Arts de Montpellier, elle part à New York grâce à une bourse du ministère de la culture, qui lui permit de partir un an chez Cunningham, Alvin Ailey, Graham …
A son retour en 2005 elle intègre la compagnie de Jean Claude Gallotta au CCN de Grenoble, dans le groupe Emile Dubois durant 6 ans.
Elle collabore en tant qu’interprète avec: Doria Bélanger, Clédat et Petitpierre, David Drouart, Virginie Mirbeau, Yvan Alexandre, Sylvain Dufour..
Depuis 2011, elle est interprète et assistante d’Alban Richard au CCN de Caen en Normandie. 
Elle crée en 2014 Pourquoi, le chat? , basée à Carcassonne.

Pourquoi, le chat?

Camille à créé la compagnie Pourquoi, le chat ? en 2014. Elle y mène depuis un travail engagé autour d’une écriture du réel.
Sa recherche artistique se développe autour de thématiques en lien avec le vivant et dans une démarche écologique.
Elle mène ses recherches en allant à la rencontre des acteurs et des habitants.

Persuadée qu’il y a un mouvement des esprits et des sensibilités à mener dans notre rapport à l’esthétique (« qui a la faculté de sentir »), et à l’engagement politique du point de vue des partages et des attachements à inventer.
Camille se demande comment les pratiques artistiques et esthétiques, peuvent questionner les sphères sociales et politiques.

Sa démarche artistique est basée sur la force de la rencontre et de l’échange. Il n’y a pas de frontière dans le processus développé, entre la création avec des professionnels, celles avec des amateurs, ni mêmes les actions culturelles; tous les prismes viennent nourrir un même but, celui de réunir autour de problématiques contemporaines, de créer des ponts entre les gens à travers l’art, pour ouvrir des lieux de dialogue, de découverte et de partage.

« L’image est une création pure de l’esprit. Elle ne peut naître d’une comparaison mais du rapprochement de deux réalités plus ou moins éloignées. Plus les rapports des deux réalités rapprochées seront lointaines et justes, plus l’image sera forte – plus elle aura de puissance émotive et de réalité poétique. » Pierre Reverdy